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Mise à jours le 17 juilleti 2006

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Sommaire

Edito (ci-dessous)

Lois Sarkosy sur l’immigration.

Charte « Anti-Libéral »

La nouvelle fable des mouvements qui vont à « gauche de la gauche » en prenant des raccourcis par de sévères virages à droite.

La « victoire » sur le CPE

Tour d’horizon des organisation d’extrême gauche ayant sombrées dans l’euphorie petite bourgeoise.

Entretien

Rencontre avec David, un échange sur la vie des jeunes ouvriers -ères

Révolution au Népal

Les questions que les communistes se posent quand à l’avenir de la révolution au Népal et au rôle de Prachanda ...

Le groupe Bouygues et le Mali

Grève chez les mineurs Maliens, Bouygues licencie des centaines d’ouvriers et fait emprisonner les dirigeants ...

Note de lecture : Tom Thomas

Les mondialisations, entre l’analyse économique marxiste et la mystification politique.

La betterave et le sucre ...

Un enjeu économique qui  dépasse largement notre consommation de café ou de thé, la bataille pour la maîtrise de l’énergie s’en mêle ...

Philosophie

« Pourquoi devons-nous étudier la philosophie ? »

 

Des News

 

Chroniques DVD

 

« Le Cauchemar de Darwin »

Tanzanie, trafique d’arme, épidémie, exploitation ...

 

« Moolaadé »

Une histoire de l’excision

 

 

 

 

 

 

 

 

ABROGATION DE LA LOI SARKOSY, DE LA LIMITATION DES CARTES DE SEJOUR, DE LA RESTRICTION DES REGROUPEMENTS FAMILLIAUX, DE LA CRIMINILISATION DES SOUTIENS AUX SANS PAPIERS ET DES EXPULSIONS GROUPEES !

 

Sur l’air de l’apaisement des consciences citoyennes et de l’expression de l’étroitesse des sentiments nationaux, il eut été difficile de faire mieux.

 

« La nouvelle réforme du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA) conduit à une négation radicale des droits fondamentaux de la personne. »

 

Voila en titre d’introduction, ce qu’une pétition nationale nous soumet à signature. Idée générale reprise en cœur par un regroupement d’oppositionnels au projet de loi du ministre de l’intérieur Sarkozy, prétendant à la législature suprême, voté le 17 mai dernier à l’assemblé nationale, rendant archi restrictives les conditions d’entrées et de séjours des travailleurs immigrés, 

 

Quelques dizaines d’associations et partis politiques de gauches et d’extrême gauche ont répondu au cri du coeur lancé par tous les « droits de l’hommistes » de France et de Navarre, lancée en écho à cette longue et douloureuse plainte surgissant des profondeurs de l’histoire du mouvement réformiste, révisionniste, de collaboration de classe, celui de la défense de la prétendue démocratie pour tous et des très trompeuses libertés fondamentales de chacun.

 

Quoi d’étonnant nous direz-vous à tout cela ?

Rien, sinon que l’on assiste à une constante dans le travestissement de la démocratie pour les riches et de la liberté d’exploiter son prochain par les représentations des fractions de la bourgeoisie de droite comme de gauche et par l’aristocratie ouvrière, cela depuis des lustres, confirmée par leurs participations alternées à la gestion des affaires depuis les ordonnance de 1945, traitant déjà des questions d’immigrations et du droit à la nationalité.

Entre autre exemple, plus prés de nous, ce sont ces mêmes grandeurs de pensées humanistes qui conduisirent Chevènement, ministre de l’intérieur du gouvernement Jospin en 97, (« souverainiste de gauche ») à déposer un projet de loi scélérat ‘ immigration et nationalité ‘ qui reçut lui aussi, histoire de donner le change avant d’être adopté, les incontournables et inénarrables examens pour avis du conseil d'État de la très respectable commission nationale consultative des droits de l'homme.

 

 

Ici aussi l’honneur du républicanisme est sauf, bien que cette loi venait renforcer la rétention judiciaire, maintenait la double peine, les certificats d’hébergements obligatoires  et l’attribution des visas et tout cela pas même  assortie du devoir de motiver les refus ; ajouter à cela la circulaire en date du 24 juin 1997 qui légalisait le maintient d’un refus possible en cas de " menace pour l'ordre public ", entendez par là l’interdiction de grèves et de manifestations à peine voilée.

Interrogé à l’époque, notre ministre des gauches, porteuses des traditions d’humanisme, expression des sentiments de mépris de la pensée bourgeoise envers notre classe, se déclarait pour une législation « ferme mais digne et respectueuse de la personne humaine ».

 

Ouvriers, ouvrières de toutes origines, cela fait quelques siècles que nous avons appris à connaître et à subir le contenu de tous ces bon sentiments de prétendu respect de nos droits et d’humanisme ; transformés en concepts éducatifs, ils formatent nos vies de la naissance à la mort, où la liberté rime avec celle de se taire, l’égalité avec celle de partager la misère de nos semblables, la fraternité avec celle du mépris de toutes les fractions de la bourgeoisie, de droite ou de gauche.

 

Modèle d’exportation parcourant la planète, l’humanisme trouve dans ses moindres recoins  ses partisans intéressés à l’enrichissement personnel, partout il impose sa logique. Il  proclame la libre circulation des personnes, des biens, des idées ; ouvriers (es) nous n’y voyons que l’organisation internationale de l’exploitation éhontée de la main d’œuvre, guerres de rapines, exportation des capitaux, abrutissement généralisé.

 

Misère matérielle, spoliations, guerres, massacres et aveuglement idéologique, voilà ce qui conduit aujourd’hui les populations de travailleurs immigrés à venir, chargées d’espoirs, vendre leur force de travail dans les pays capitalistes dominants l’économie de la planète.

 

Le capitalisme, c’est l’organisation et l’exploitation de la main-d’œuvre salariée sans tabou de frontières, c’est l’organisation de la concurrence entre les travailleurs eux-mêmes, construite dans l’histoire de la production marchande par l’exode intérieur de la campagne vers les villes, des paysans sans terre allant chercher ouvrage dans les grandes villes industrielles ; le capitalisme, c’est l’exportation ou l’importation de la main d’œuvre comme toute autre marchandise suivant les phases de son développement. Aussi le retrouvons-nous dans l’histoire, intervenant pour le peuplement de nouveaux territoires ou ailleurs se soumettant les populations autochtones par la violence et les pires atrocités pour recommencer un cycle d’exploitation conduisant à rejeter en masse dans le dénuement des millions de travailleurs condamnés à  n’avoir aucun avenir.

 

Ainsi, c’est au nom de la notion de développement des marchés intérieurs et extérieurs que la bourgeoisie internationale organise, dans la concurrence, le pillage des ressources humaines et de matières premières de la planète, l’exploitation de nouveaux débouchés ; en reproduisant à l’infini un cycle qui n’en finit jamais d’aggraver les conditions de vie des populations laborieuses partout dans le monde où il existe une main-d’œuvre exploitable et corvéable à merci, montrant par là que comme le capitaliste, le prolétaire n’a pas de patrie.

 

Pour la classe ouvrière, il n’y a pas d’autre alternative de lutte que son organisation autonome dans la solidarité de classe, en refusant la division entre travailleurs (es) français et immigrés (es), pour  passer à l’offensive en développant ses ripostes sur son terrain : celui de la lutte des classes. Il lui faut aussi apprendre à distinguer ses vrais et faux amis en refusant de répondre aux sirènes idéologiques de la petite bourgeoisie voulant l’entraîner loin de ses véritables moyens de ripostes.

Ouvriers (es) français, ouvriers (es) immigrés, de toutes origines et de toutes générations, nous n’avons, face à la bourgeoisie internationalisée, aucuns intérêts particuliers qui nous séparent, pas même les fossés d’ordre culturel ou religieux dont il est tant fait étalage aujourd’hui et qui servent à faire écrans à nos conditions identiques d’exploités. Pas même aussi ceux, intellectuels, qui voudraient la suprématie des concepts des lumières, propres à « n’aveugler » que ses partisans, qui à l’occasion se découvriront assez d’ouverture d’esprit pour trouver judicieuse l’utilisation des imams pour tenter de canaliser les justes révoltes de cette partie de notre jeunesse dans les quartiers, en butte avec la morale religieuse. De la même façon que cette morale les unit aux services des intérêts des possédants, notre solidarité de classe doit nous rassembler pour gagner.

 

Dans nos usines, sur nos chantiers, dans les champs et les quartiers, organisons notre riposte

OUVRIERS -ERES DE TOUTES ORIGINES : UNE SEULE CLASSE OUVRIERE

Classe contre classe, oser lutter oser vaincre,

 

  AVANT-GARDE

 

 

 

                                                                             

 

Articles permanents

 

 

Zone de Texte: Une constitution pour la bourgeoisie

Lénine disait que lorsque que l’on parle de démocratie, il faut toujours se poser la question de savoir pour quelle classe.
Aujourd’hui, à l’époque de la structuration étatique du capital monopoleur européen, il est possible de faire cette transposition; lorsque l’on nous invite à « débattre » et à nous prononcer sur un texte ayant pour ambition de doter les états européens d’une constitution généraliste, la question qui se pose est celle de savoir pour quel Etat de classe...
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Zone de Texte: Appel à la souscription permanente

L’organisation avant-garde s’est fixé pour mission le regroupement de tout ce que la classe ouvrière  dans ce pays compte d’éléments avancés, conscient des impasses dans lesquelles les ont menées les tenants de l’idéologie bourgeoise avec dans leur rangs : syndicats réformistes ou prétendument révolutionnaire, mais aussi à la périphérie, c’est-à-dire l’ensemble de la social-démocratie est ses organisations satellites d’extrême gauche trotskiste ou autres …
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